J’ai eu le plaisir d’être invitée la semaine dernière durant quatre jours à la Fashion Week du Portugal (Lisbonne et Porto). Cette 34ème édition de la Fashion Week a réunit 22 créateurs et 17 marques répartis sur 28 défilés. En plus de la presse locale (Vogue Portugal etc), des centaines d’invités internationaux étaient présents, notamment des journalistes, bloggeurs et acheteurs. Ce rendez-vous mode prend donc de plus en plus d’ampleur au niveau national mais aussi international. La créatrice portugaise Fatima Lopes par exemple défile également durant la Fashion Week de Paris depuis plusieurs saisons maintenant.
Voici le résumé en image de ces quatre jours de Fashion Week intenses, avec mes créateurs coups de coeur ainsi que quelques images backstage des défilés.
(photo ci-dessus final du défilé Fatima Lopes)
French team … Waiting for the show begins …
Défilé et backstage Luis Buchinho
LISBONNE
Le premier jour à Lisbonne, deux show complètement différents ont retenu mon attention. Ceux de Joao Melo Costa et d’Alves Goncalves (cf photo ci-dessous). Le premier, minimaliste et épuré, a dévoilé une silhouette simple mais vaporeuse. Coupe droite et prédominance de blanc pour un effet structuré. Des vêtements travaillés sans en avoir l’air.
Dans un tout autre style, Alves Goncalves nous a présenté des looks féminins et glamour aux formes amples et libres. On remarque un côté très sophistiqué avec des matières denses comme la fourrure, les plumes, des brillants brodés et du tweed. Beaucoup de pièces sont faites à la main, conçues de façon artisanale.
JOAO MELO COSTA
ALVES GONCALVES
PORTO
DIOGO MIRANDA nous décrypte sa collection :
« J’imagine des femmes à forte personnalité, imposantes dans leur posture et leur démarche, qui se mettent en valeur avec aisance et naturel. Des tissus structurés contrastent avec des textures plus légères et des tailles marquées contrastent avec des formes plus amples, une combinaison d’une silhouette délicate et féminine des années 50 avec la femme polyvalente d’aujourd’hui ».
DIOGO MIRANDA nous décrypte sa collection :
« J’imagine des femmes à forte personnalité, imposantes dans leur posture et leur démarche, qui se mettent en valeur avec aisance et naturel. Des tissus structurés contrastent avec des textures plus légères et des tailles marquées contrastent avec des formes plus amples, une combinaison d’une silhouette délicate et féminine des années 50 avec la femme polyvalente d’aujourd’hui ».
FATIMA LOPES est un des défilés les plus appréciés et attendus de la Fashion Week. La créatrice se dis rassurée et détendue lorsqu’elle présente sa collection à Porto car elle est dans son pays avec un public qu’elle connaît bien. Sa collection fait référence à la nature comme protection. Solides et rigides, les pièces sont structurées et offrent des volumes nouveaux où la féminité est à la fois protégée et révélée. Dans des tons terre et nude, les vêtements sont rehaussés de touches de nuance de vert. Les matières utilisées sont fortes. La laine, le cachemire et le tartan jouent et se superposent avec la transparence de la mousseline et du voile.
HUGO COSTA (collection homme)
LUIS BUCHINHO crée une femme d’illusion. Grâce à des jeux de superpositions, il construit une silhouette architecturale et déstructurée. Les matières se déclinent autour de laines plissées, de tweed double face, de cuir, de fourrure mais aussi de plissages imprimés et de tissus empreintés à la garde-robe masculine, qui permettront de parfaire l’effet trompe l’oeil. Luis Buchinho fut un de mes show préférés. J’ai trouvé qu’il proposait quelque chose d’original qui s’inspirait des collections phares qui défilent à Paris, mais avec une personnalité bien affirmée et remaniée au style latin et portugais.
BACKSTAGE LUIS BUCHINHO
ANABELA BALDAQUE
CARLOS GIL – J’ai sectionné ces deux silhouettes de la collections car ce sont celles que j’aimerais porter si l’occasion s’en présentait. Deux looks à la taille très marquée qui souligne la féminité et accentue le glamour de la femme. Un total look noir comme j’aime avec pour le rendre plus joyeux, des plumes, un bustier, un pantalon neo-carrot et des accessoires bien choisis. Pour la deuxième silhouette, j’aime le côté métallique « écaille de poisson » qui fait toujours son effet. Dommage que les couleurs ne soient pas très facile à porter et n’aille pas à tout le monde.
ESTELITA MENDONCA (collection homme)
BEHIND THE SCENE
Dernier déjeuner avec toute la team presse France dans un restaurant typique portugais
